lundi 7 décembre 2009

Quand faut- il s’inquiéter

- Reconnaitre une chute anormale

Une perte quotidienne de 100 cheveux est normale. Au – delà, une alopécie se développe. Vous vous en rendrez facilement compte en faisant votre shampooing, en vous coiffant ou en découvrant des cheveux sur votre oreiller. Les observations de votre entourage ourla comparaison avec d’aniciennes photographies peuvent également vous aider à prendre conscience de la situation. Il existe moyen simple de confirmer le diagnostic. Prenez une mèche d’une dizaine de cheveux entre le pouce et l’index et tirez dessus. La chute est anormale si plus de 3 cheveux vous restent dans la main. Vous pouvez répéter ce test de traction à plusieurs endroits de la chevelure. Enfin, il se peut que, sans tirer et en passant simplement la main dans les cheveux, il en tombe plusieurs. Comme 10 à 12 millions de personnes en France, vous êtes donc concerné par la chute des cheveux. Vous le savez : plus l’alopécie commence tôt et plus son évolution ne sera rapide. Aussi est –il important de la prendre rapidement en charge pour retarder au maximum la chute définitive des cheveux.

Tel père, tel fils

Pierre a 22ans et s’inquiète de voir son crane se dégarnir. Il a la bonne idée de venir consulter avec son père âge de 54 ans qui, lui est chauve et n’a gardé qu’une petite couronne de cheveux. A l’ examen, la densité des cheveux est faible, inférieure à 100 cheveux par cm au niveau du sommet du crane, les golfes temporaux sont très creusés, et la bordure frontale des cheveux a reculé d’au moins 3cm. A cet endroit, ressemblent plus aux cheveux denses et épais situés au-dessus de la nuque.sa calvitie, en pleine phase évolutive, finira, à terme, par avoir la même topographie que celle de son père mais un traitement chute cheveux médical lui permettra pendant un temps de ralentir la chute de ses cheveux

- Consulter

la chute de vos cheveux vous inquiéte.est son origine ? Est-elle normale ou est-le signe révélateur d’une maladie ? Commencez par vous poser quelques questions (source : laboratoires MSD) : D autres membres de votre famille (frère père, grand-père, oncle…) perdent –ils leurs cheveux ? Constatez – vous une augmentation significative de la perte de vos cheveux ? L’image que vous avez de vous- même s’en trouve-t-elle altérée ? Votre qualité de vie est – elle affectée ? Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions et que vous avez souhaitez être rassuré, consultez un spécialiste du cuir chevelu.

Votre médecin généraliste fera un diagnostic et une première évaluation.

En cas d’alopécie andro- génétique il pourra, si vous le souhaitez, vous proposer un traitement chute cheveux médicament –spécifique. Dans tous les autres cas, seul un interrogatoire plus poussé permettra de déterminer la cause responsable de la chute des cheveux.

Votre médecin vous orientera éventuellement vers un spécialiste du cuir chevelu, la plupart du temps un dermatologue ou un chirurgien. Le médecin dermatologue est le spécialiste des maladies de la peau, des cheveux des polis et des ongles. Il dispose d’appareils spécifiques pour établir un diagnostic précis. Les questions qu’il vous posera lui permettront d’évaluer votre motivation et décider d’un traitement chute de cheveux . Toutes les solutions sont envisageables : ne rien faire et surveiller , prescrire un médicament adapté à votre cas ou encore s’ adresser à un chirurgien plasticien et esthétique, forme à la chirurgie de la calvitie, si vous envisagez un traitement chute de cheveux chirurgical par mini-ou micro- greffes.

- Les Causes pathologiques

La chute des cheveux est parfois liée à une maladie et constitue alors signe qui complète le tableau clinique. Elle est presque toujours réversible sauf lorsque le bulbe capillaire est détruit à cause d’un traumatisme ou d’une tumeur. La pelade se caractérise par une chute brutale de cheveux laissant des plaques lisses de 2 à 3 centimètres de diamètre sur le cuir chevelu. Ces plaques s’étendent ou se stabilisent en quelques semaines et atteignent parfois tout le cuir chevelu. La maladie touche 2% de la population, hommes, femmes, enfants et adultes confondus. Dans 20% des cas on retrouve des antécédents familiaux, souvent associés à des anomalies de thyroïde ou à un vitiligo. On a longtemps pensé à des causes psychosomatiques, mais aujourd’hui les médecins penchent davantage pour une réaction immunitaire dont l’origine est mal connue. Dans 8 cas sur 10 , la guérison survient dans les 3 ans. Le stress occasionné par l’apparition de ces plaques incite à prescrire des anxiolytiques. Les traitements chute de cheveux locaux, à base de corticoïdes, sont parfois associés à un traitement par ultraviolets.

Ø Les maladies infectieuses et certaines mycoses du cuir chevelu

pratiquement toutes les maladies infectieuses peuvent entrainer une chute des cheveux surtout si elles s’accompagnent de fièvre supérieure à 39C pendant quelques jours. La chute peut durer 5 à 6 semaines. La repousse corrige les zones dégarnies et l’évolution est parmi les maladies infectieuses, on peut citer la grippe et , plus rarement , la fièvre typhoïde. Les pellicules entrainent des démangeaisons et une desquamation importante. Elles n’apparaissent qu’après la puberté quelle soit la nature du cuir chevelu (gras ou sec). L’utilisation de shampooings antipelliculaires associés à un traitement chute de cheveux adapté règle le problème. Les teignes, rares de nos jours touchent généralement l’enfant scolarisé.

Ø Certaines maladies par carence

Elles Surviennent : par manque de protéines et d’acides aminées : acides aminés soufrés comme la cystine et la méthionine qui entrent dans la composition de la kératine ; par carence en vitamines : la vitamine B5 (acide pantothénique) et la vitamine H (biotine) sont connues pour activer la croissance des follicules pileux et avoir un effet régulateur sur la séborrhée. La vitamine B6 facilite la synthèse de la kératine, principal constituant du cheveu ; par insuffisance d’apport calorique et carence en fer, en protéines ou en oligoéléments lors de régimes amaigrissants parfois draconiens. On peut également citer certaines carences nutritionnelles (par exemple, le kwashiorkor, du à une malnutrition touchant les enfants d’Afrique), en oligo-éléments (zinc), les conséquences d’une chirurgie digestive par malabsorption intestinale ou gastrique (carence en acides gras essentiels), les conséquences d’une anorexie… ces carences entrainent une chute des cheveux diffuse et souvent chronique. Dans tous les cas, la chevelure repousse lorsque la cause est traitée ou supprimée.

Ø Les causes générales

Certaines pathologies ont une évolution moins favorable et la repousse des cheveux reste parfois incertaine. On citera entre autres certains syndromes endocriniens (affections thyroïdiennes, hypophysaires, ovariennes, surrénaliens..), maladies générales (collagénoses), ou maladies graves (cancers).

Ø Les chutes de cheveux par effet mécaniques et par action

Un usage abusif de brushing ou de soins cosmétiques (permanentes, teintures, défrisages) fragilise de cheveux qui deviennent cassants et restent souvent courts. Changer les habitudes de coiffage suffit à régler le problème.

La trichotillomanie est une habitude compulsive. Le cheveu est arraché toujours au même endroit, en général du coté de la main dominante, et une calvitie localisée s’installe.

Cette manie, généralement temporaire, survient de préférence chez le jeune enfant, et de façon plus fréquente chez le garçon que la fille. Ce tic obsessionnel est parfois le signe d’un problème affectif entre la mère et l’enfant au signale une agressivité réprimée en règle générale, l’évolution est favorable chez l’enfant.

La trichotillomanie peut revêtir des allures plus sévères. Notamment chez la jeune femme à l’âge de la puberté ou à l’adolescence. Le rétablissement du dialogue parents-enfant permet dans la plupart des cas une régression des symptômes. Une thérapie comportementale reste parfois nécessaire.

Ø Les effets secondaires des traitements

La chimiothérapie anticancéreuse bloque la division cellulaire, entrainent une chute brutale des cheveux en phase de croissance. C’est l’effluvium anagène. Certains médicaments contre l’excès de cholestérol, des anticoagulants, des traitements chute de cheveux hormonaux (pilule mal adaptée, antithyroïdiens…), des antiépileptiques peuvent provoquer une chute en phase de repos. On parle alors d’effluvium télogéne.

L’arrêt du traitement chute de cheveux ou du médicament suffit à stopper la chute des cheveux..

En revanche, une radiothérapie locale qui détruit les bulbes capillaires rend souvent l’alopécie définitive.

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